Nom : Duncan
Prénom : Alekza
Âge & rôle : 19 ans, apprentie
Caractère :
Lorsqu’on rencontre Alekza pour la première fois, ce qui nous saisit en premier est l’impression d’une jeune fille renfermée et peu bavarde. On pourrait tout d’abord penser que ces silences sont dus à une grande timidité ou à un manque d’esprit, mais on s’aperçoit vite que cette réserve n’est due ni à l’un ni à l’autre, mais à sa personnalité craintive, solitaire et surtout particulièrement triste. Elle-même ne sait pas toujours pourquoi. Surement parce qu’elle est désillusionnée du monde qui l’entoure, pense-t-elle, ou bien parce que sa solitude lui pèse sans qu’elle veuille se l’avouer.
En tout cas, elle n’accorde pas facilement sa confiance et ne souhaite qu’une chose, c’est que la journée se termine pour se retrouver avec elle-même et déambuler dans la nature, de nuit, seule avec ses pensées et les astres nocturnes.
Elle est tout de même consciente que son moral ne fera qu’empirer si elle ne cherche pas d’avantage le contact avec d’autres personnes mais elle pense que cet effort pourrait lui couter sa personnalité et ces sorties nocturnes qui lui sont devenues indispensables. De plus, se faire d’autres amis serait, pense-t-elle, trahir son meilleur ami Call, seule personne avec qui elle aura partagé les meilleures parties de son existence.
Alekza est très fière, parfois même orgueilleuse et a du mal à accepter les reproches venant des autres. Elle supporte encore moins les leçons de vie, et n’aime pas plus les citations philosophiques tout droit sorties de livres âgés de plusieurs siècles et issus d’auteurs dont on interprète les dires à tout va.
Elle s’est entrainée à se rappeler de ces rêves et arrive parfois à les contrôler. Pour elle, les rêves sont comme une deuxième vie, nocturne celle là, dans laquelle, on peut faire à peu prés tout ce que l’on veut si on a assez d’expérience. Elle prête beaucoup d’importance aux songes et aime à essayer de trouver leur signification.
Physique :
Alekza n’est pas très grande, 1m65, et possède de très longs cheveux blonds dont elle est spécialement fière. Elle a des yeux marron, assez sombres, et sa peau, plutôt claire, refuse de bronzer au soleil comme au clair de lune…
Son apparence est banale, bien qu’on lui ait tout de même déjà dis qu’elle était jolie, et sa démarche est lente, mais légère et souple.
Elle n’est pas très féminine et refuse tout ce qui ressemble de près ou de loin à du maquillage et à des produits de beauté. Malgré cela, elle aime bien être à l’aise dans ces vêtements, qu’elle choisit amples et aériens, et fait quand même un minimum attention à son apparence, plus pour elle-même que pour les autres.
Alekza est assez sportive, et surtout particulièrement endurante et cela se voit à sa silhouette souple et vigoureuse. Elle aime surtout la marche et la course à pied dans lesquels elle excelle, mais elle apprécie aussi tous les sports de vitesse et de sensations fortes. Elle se débrouille en escalade et se trouve être très bonne cavalière.
Histoire + MORT :
Alekza a toujours vécu comme une jeune fille ordinaire de son âge, cachant sa tristesse et ses sombres pensées derrière un masque de timidité et de gène. Elle était devenue maitre dans l’art de rendre ses interlocuteurs mal à l’aise, malheureusement cela avait aussi pour conséquence d’éloigner les seules personnes susceptibles de devenir ses amis.
Elle n’en n’avait jamais eu de véritable avant de rencontrer Call, un jeune garçon de son âge qui l’approchât malgré les pics agressifs d’inimitié et l’apprivoisa avec patience, ignorant la première réaction d’indifférence qu’elle lui accorda…
Comme il ne la fuyait pas et cherchait au contraire à la sortir de son cocon elle se laissa faire, intriguée, puis s’attacha à lui… Puis, le sentiment qui les liait devint un mélange entre la fraternité et l’amour, et ils ne se passaient plus l’un de l’autre.
Souvent, ils échangeaient de longues discussions philosophiques, ce qui ne faisait que les rapprocher et créer entre eux le sentiment qu’ils ne s’étaient pas trouvés par hasard et qu’ils étaient seuls contre le monde.
Un jour, alors qu’Alekza attendait son ami pour une journée de randonnée prévue depuis longtemps et attendue avec impatience, elle le vit de l’autre coté de la grande rue qui séparait leurs deux quartiers. Elle se leva pour aller à sa rencontre mais se figeât en le voyant traverser sans avoir vu le camion qui arrivait sur lui. Le conducteur allait bien trop vite pour freiner ou dévier de sa route et la collision fut inévitable. Call mourut sur le coup et Alekza demeura seule.
N’ayant pas pu réagir lors de la collision, Alekza se sentait en partie responsable de la mort de son ami. De plus, sans lui, sa vie redevenait la même que celle qu’elle avait connue avant et elle ne trouva pas le courage de survivre seule, sans son cher compagnon, dans ce monde qui ne l’acceptait pas et qu’elle haïssait, et mit fin à sa vie en se jetant du haut d’une falaise. Elle avait 19 ans et cela faisait 2 ans et 21 jours qu’elle avait rencontré Call…
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